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Lire la suite – Newsletter Octobre 2015

Questionnaire de Kaléidoscope : Igor, le loup de Geoffroy de Pennart

Revoilà Igor dans Parole de loup. Après avoir joué les seconds rôles dans Il faut délivrer Gaspard, précédent album paru en 2014, notre célèbre loup est de nouveau sur le devant de la scène. À cette occasion, ce dandy aux dents longues a accepté de répondre au « Questionnaire de Kaléidoscope », un nouveau rendez-vous librement inspiré du célèbre « Questionnaire de Proust ».

Le principal trait de votre personnalité ?
Eh bien, je suis quelqu’un de très ouvert. Je ne suis pas du tout replié sur moi-même. Je suis un individu très sociable qui s’intéresse beaucoup aux autres. C’est dans ma nature : j’aime les gens. Je les aime énormément ! Mmmm…

Votre meilleure qualité ?
La persévérance, bien sûr.

Votre pire défaut ?
Je ne vais pas tourner autour du pot et dire des trucs du genre : je suis trop naïf ou je fais trop confiance aux autres ! Non, mon vrai gros défaut est que je suis effroyablement gourmand !

Votre proie la plus facile ?
Un jour, à la fin d’une interview, j’ai croqué un journaliste bien dodu. Il ne se méfiait pas, ça a été simple comme bonjour !

Le loup de fiction que vous admirez le plus ?
Wolfie de Tex Avery.

Votre coup de gueule assumé ?
Ce qui m’énerve vraiment, ce sont les loups végétariens ! Je suis bien placé pour savoir qu’un loup ne peut pas toujours manger de la viande et qu’il doit parfois se contenter de galettes, mais il reste un carnivore, bon sang de bon sang !

Le métier que vous auriez aimé exercer ?
« J’aurais voulu être un artiste », comme dit la chanson. J’aurais voulu être acteur. D’ailleurs, j’adore me déguiser…

Votre hurlement favori ?
À TAAABLE !

Votre occupation préférée ?
Faire la sieste après un bon repas.

La tanière idéale ?
Peu importe, du moment qu’il y a une cuisine (bien) équipée et un bon lit.

Le piège que vous redoutez le plus ?
Le vrai piège, c’est la sentimentalité. Croyez-moi, c’est terrible, on se laisse attendrir et on saute un repas. Misère !

Votre plus grande peur ?
J’hésite entre la maudite trompette de poche de cette satanée Chapeau rond rouge et la redoutable voiture jaune de sa grand-mère.

Votre « part sauvage » ?
Ma « part sauvage » se révèle pleinement quand je danse le rock’n’roll !

Votre devise ?
Simple et brève comme toutes les bonnes devises : Igor d’abord !

 

Dans les coulisses d’un album… Falgu le fermier part en voyage

Heureux qui comme Falgu a fait un beau voyage… Sur la couverture, tête inclinée coiffée d’un turban pourpre, un doux sourire surmonté d’une fine moustache, Falgu le fermier nous invite à le suivre. Hop, sautons donc dans son chariot à bœufs pour voir où cette histoire nous mènera. Las de tous ces bruits qui l’entourent dans sa ferme, Falgu décide de partir à la recherche du silence. C’est sans compter les personnages plus bruyants les uns que les autres (un vieil homme, un charmeur de serpents, une troupe de danseurs…) qu’il va croiser sur sa route et avec lesquels il décide pourtant de faire un bout de chemin. Il est comme ça, Falgu, toujours prompt à rendre service. Une fois seul, trouvera-t-il enfin ce qu’il était parti chercher ? Et si le bruit n’était pas nécessairement dérangeant, s’il était au contraire signe de gaieté et de vie ?
Vivant à Londres, Chitra Soundar, l’auteure de Falgu le fermier part en voyage, puise dans la culture de son pays d’origine, l’Inde, pour nourrir son inspiration. Explosion de couleurs et de sons, pas de doute possible, nous sommes bien dans ce pays-continent, mais dans une évocation dépouillée d’un folklore un peu clinquant. Par un étonnant jeu d’onomatopées qui donne du rythme à la narration, Chitra Soundar reconstitue le joyeux capharnaüm dans lequel évolue le héros. Par des couleurs vives et un habile travail de composition, l’illustratrice Kanika Nair dépeint une atmosphère foisonnante et très dépaysante. « Même si les personnages, les instruments… et même le mode de voyage ! l’emmènent très loin de son monde, explique Isabel Finkenstaedt, l’enfant a besoin qu’on lui raconte une histoire à laquelle il peut s’identifier. » Jusqu’à la conclusion finale en forme de pirouette, cette quête pleine de rebondissements laisse résonner une petite musique attachante. Et nous rappelle que l’important ne se situe pas au terme du voyage, mais peut-être bien pendant le voyage lui-même.

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