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Lire la suite – Newsletter mars 2018

Bienvenue dans l’univers de Barroux !

Combien d’arbres ? est le nouveau livre de Barroux publié chez Kaléidoscope. L’occasion de faire mieux connaissance avec cet auteur dont les albums encouragent les enfants à poser des questions sur le monde qui les entoure, notamment la protection de l’environnement.

Grand voyageur, Barroux a passé une grande partie de son enfance en Afrique du Nord. Passionné de dessin dès son plus jeune âge, il consacre beaucoup de temps à la lecture. Il se souvient d’avoir dévoré Jules Verne à 8 ou 9 ans en se délectant de ces aventures extraordinaires. Il suit des études de graphisme à l’école Maximilien-Vox, l’architecture à l’école Boulle pendant un an, puis les cours de graphisme de l’école Estienne, à Paris. Il commence sa vie professionnelle en tant que directeur artistique dans diverses agences de publicité. Toujours titillé par le voyage, il s’installe au Canada, puis aux États-Unis, et débute une carrière d’illustrateur presse et jeunesse. Aujourd’hui, il vit à Paris, mais voyage le plus souvent possible. Depuis une vingtaine d’années, il publie aussi bien des albums pour les enfants et des livres pour adultes, notamment des romans graphiques.

Quatre : C’est le nombre d’albums parus chez Kaléidoscope. « J’ai toujours beaucoup écrit : des choses très ancrées dans une réalité contemporaine. Les histoires de princesses ou de chevaliers, ce n’est guère mon truc. » Barroux n’hésite pas à s’attaquer à des sujets difficiles comme la déforestation avec Où est l’éléphant ? ou la pollution des océans – Où est l’étoile de mer ?. Dans son dernier album Combien d’arbres ?, les animaux de la forêt essayent d’apporter une réponse à cette curieuse question « Combien d’arbres faut-il pour faire une forêt ?». Chacun a sa propre idée qui varie selon sa taille et sa personnalité. Une jolie fable dans la lignée des précédents albums qui nous rappelle que chacun d’entre nous joue un rôle dans l’équilibre écologique.

Passion pour l’image. Quand il ne dessine pas, Barroux nourrit son inspiration et son œil en allant au cinéma. Il se rend aussi régulièrement dans des expositions photo. « Ce que j’aime, c’est produire des images sur ce qui me touche, me fait palpiter. Peu importe qu’elles s’adressent aux enfants ou aux adultes. »

Voyages. Des années d’expatriation avec ses parents quand il était enfant, il a gardé ce goût du voyage. Il part régulièrement à l’étranger et en rapporte des carnets de voyages foisonnants.

Mouvement. Lorsqu’il travaille, Barroux essaie de trouver un juste équilibre entre son atelier et l’extérieur. Parce qu’en tant illustrateur, « on a besoin de se retrouver dans une bulle, mais aussi besoin de s’en extraire. » Pour lui, le sel de la vie, c’est de mettre en mouvement.

Bienvenus. Sorti en 2016, Bienvenus a été publié dans une douzaine de pays. Ce gros succès de librairie évoque la situation des réfugiés climatiques à hauteur d’enfants. Quatre ours polaires mènent une vie paisible sur leur banquise. Jusqu’au moment où « CRAAC ! », la glace se brise. Pas facile de retrouver une terre d’accueil…

Claudine Colozzi

Mars 2018

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Dans les coulisses d’un album… L’étranger de Kjell Ringi

« Il était une fois un roi et son peuple qui vivaient en paix. Un jour arriva un étranger… » Ainsi débute l’album de Kjell Ringi, baptisé L’étranger qui sort ce mois-ci chez Kaléidoscope. Evidemment, cet autre ne ressemble pas aux habitants de ce royaume imaginaire. Il est si grand ; le monarque et ses sujets, si petits. Comment peuvent-ils espérer communiquer ? Pour rassurer son peuple effrayé par l’arrivée de ce géant, le roi fait usage de la diplomatie puis de la force. Et aussi de mille petits stratagèmes inopérants. Mais qui aurait cru que le mastodonte se mettrait soudain à pleurer à en être inconsolable ? Un torrent de larmes qui va permettre aux hommes minuscules de se hisser au niveau du géant et d’engager le dialogue. Le début de la réconciliation ?

Publié pour la première fois en 1968, cet album aux allures de fable délivre un message qui demeure, cinquante ans plus tard, plus que jamais pertinent. Comment aller au-delà des préjugés ? Comment accueillir cet étranger qui en apparence n’a rien de commun avec nous ? L’album de Kjell Ringi aborde toutes ces questions d’une manière subtile, avec un sens de la dramaturgie très théâtral. Sans oublier le clin d’œil à Gulliver chez les Lilliputiens. L’équipe de Kaléidoscope a été séduite par l’éclat singulier de cette pépite découverte à la Foire du livre de jeunesse de Bologne. Au point de décider d’en racheter les droits à Bruaà, une maison d’édition portugaise.

C’est aussi l’occasion de redécouvrir le travail de Kjell Ringi, artiste suédois complet décédé en 2010. Illustrateur, peintre, sculpteur, cet étonnant touche-à-tout a créé sept albums jeunesse pour trois maisons d’édition américaines entre 1967 et 1974. A sa sortie, L’étranger a été sélectionné par la Junior Literary Guild comme l’un des meilleurs livres de 1968. Il s’offre aujourd’hui une cure de jouvence dans un contexte où la littérature jeunesse montre un engouement marqué pour le vintage.

Claudine Colozzi

Mars 2018

 

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