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Dans les coulisses d’une nouveauté…

Jamais on n’a vu de Jean-François Dumont et Andrée Prigent

 

Tout le monde connaît la famille tortue ! Mais oui, souvenez-vous, celle de la comptine qu’on ne voit jamais courir après les rats. « Le papa tortue et la maman tortue et les enfants tortue iront toujours au pas… » Sauf que là, le fiston tortue se pique de vouloir dépasser les rats. Ne voilà-t-il pas qu’il chausse ses baskets écrues et un maillot à pois et part relever ce défi. Papa et maman sont éplorés. Reverront-ils leur intrépide rejeton ? P’tite sœur, elle, fonde tous ses espoirs sur son aîné…

L’idée de pimenter le quotidien de cette paisible famille a germé dans l’esprit de Jean-François Dumont et Andrée Prigent. Installés tous les deux à Rennes, les deux auteurs ont déjà fredonné en duo une suite aux aventures du petit escargot* qui porte sur son dos sa maisonnette. Avec Jamais on n’a vu, ils récidivent dans un exercice moins simple qu’il n’y paraît. Jean-François Dumont a cherché à respecter la musicalité de la comptine. « L’album peut être chanté jusqu’au bout sur le même air, reconnaît-il. Mais parents et enfants sont libres de raconter l’histoire comme ils le souhaitent, commencer en chantant puis continuer en lisant. » Du côté de l’éditrice, la découverte a été quasi totale. « Née aux États-Unis, je n’ai pas été bercée par ces chansons enfantines, raconte Isabel Finkenstaedt. Mais comment ne pas trouver l’idée originale, séduisante et drôle ? » Étonnant pari, en effet, que d’imaginer la suite de « tubes » pour écoles maternelles. Après la famille tortue et petit escargot, à quels héros du répertoire enfantin s’attaqueront-ils ?

 

* Bébert l’escargot (2013)

 

Coulisses d’un auteur-illustrateur

 

« Se perdre peut être aussi le début d’une nouvelle aventure. »

Avec Laure Monloubou auteure de Perdus au musée

 

Une maîtresse qui compte et recompte ses élèves, puis enchaîne les recommandations, des enfants qui se tiennent par la main… D’où vous est venue l’idée de la sortie scolaire au musée ?

Laure Monloubou : De ma propre expérience de maman accompagnatrice ! C’est amusant de voir tous ces enfants coiffés d’une casquette de la même couleur pour être facilement reconnaissables. J’ai commencé à tirer le fil de l’histoire à partir de cette image.

 

Justin et Noémie, vos deux héros, se perdent dans ce musée, mais finalement ils vivent plutôt bien cette mésaventure. N’est-ce pas un rêve, même adulte, de se retrouver seul au milieu des œuvres d’art ?

L.M : Même quand on est adulte, un musée nous semble toujours un peu vertigineux. C’est une chose étrange de se retrouver dans ces immenses salles. Alors imaginez à l’échelle d’un gamin de cinq-six ans ! L’idée était aussi de donner envie aux enfants d’aller dans les musées. Se perdre peut être aussi le début d’une nouvelle aventure. Cela permet de découvrir des choses insoupçonnées sous un autre angle.

 

Justin et Noémie ne se lâchent pas la main. Cet album vous offre aussi le prétexte de raconter combien les enfants peuvent connaître de vraies histoires d’amour ?

L.M. : Oui. C’est très étonnant à observer. Dès l’école maternelle, ils peuvent être très démonstratifs : ils se tiennent par la main, se font des bisous ou des câlins. Une relation fusionnelle peut naître entre certains enfants. J’ai trouvé cela mignon de mettre en scène ces deux petits personnages inséparables qui veillent l’un sur l’autre.

 

En dédicace de Perdus au musée, on peut lire ceci : « Pour ceux qui me tendent la main quand je suis perdue ». Cet album est aussi un clin d’œil à l’amitié et la solidarité ?

LM. : Quel que soit notre âge, c’est rassurant de pouvoir compter sur la famille ou les amis quand la vie nous perd un peu, ou sur une éditrice comme Isabel Finkenstaedt avec qui le ping-pong est très créatif !

 

Janvier 2015

 

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