Dans Deux manchots sur un glaçon, y a-t-il un message sur les menaces environnementales ou le réchauffement climatique ?
Jean Leroy : Pas du tout ! (Rires.) Le point de départ, c’est la personnalité du manchot. C’est un animal sur lequel on peut projeter beaucoup de qualités : drôle, endurant, obstiné. On a tous en tête les images du film La Marche de l’Empereur. En revanche, les animaux noirs sont un peu le cauchemar des illustrateurs !
Sylvain Diez : J’ai bien aimé dessiner des manchots, même si avec la couleur noire, les expressions du visage sont difficiles à restituer. On est un peu ton sur ton. D’où l’idée du bleu.
Deux manchots, c’est une idée plus intéressante à exploiter qu’un seul manchot en navigateur solitaire ?
J.L. : Le duo est toujours plus riche ! J’aime beaucoup celui que Sylvain a créé. L’un des deux manchots semble plus soucieux que l’autre de ce qui leur arrive.
S.D. : Oui. J’ai voulu leur donner un côté Laurel et Hardy.